Les douaniers
Quelli che sacramentano, quelli che tirano moccoli,
Soldati, marinai, cocci dell'Impero, pensionati,
Son niente, nientissimo, a petto dei Soldati
Dei Trattati, che a colpi d'ascia tagliano il blu - frontiera.
Pipa ai denti, spada in mano, austeri e non scontenti,
Quando nel bosco l'ombra sbava come un muso di vacca,
Se ne vanno, coi loro mastini al guinzaglio,
A esercitare di notte qualche allegria terribile!
Segnalano le satiresse alle leggi odierne.
Ti agguantano tutti i Faust con i Fra Diavolo.
"No, bello mio, così non va! Giù quel fagotto!"
E quando sua serenità s'accosta ai giovani,
Si attiene il Doganiere ai vezzi riscontrati!
Inferno ai Delinquenti che la sua palma struscia!
Ceux qui disent : Cré Nom, ceux qui disent macache,
Soldats, marins, débris d'Empire, retraités,
Sont nuls, très nuls, devant les Soldats des Traités
Qui tailladent l'azur frontière à grands coups d'hache.
Pique aux dents, lame en main, profonds, pas embêtés,
Quand l'ombre bave aux bois comme un mufle de vache,
Ils s'en vont, amenant leurs dogues à l'attache,
Exercer nuitamment leur terribles gaîtés !
Ils signalent aux lois modernes les faunesses.
Ils empoignent les Fausts et les Diavolos.
"Pas de ça, les anciens ! Déposez les ballots !"
Quand sa sérénité s'approche des jeunesses,
Le Douanier se tient aux appas contrôlés !
Enfer aux Délinquants que sa paume a frôlés !